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Témoignages clients

Victor LAMICH

Photogaphe professionnel

Quebec - CANADA

Février 2025, Le colosse des colosses..!!

Il y a une partie de l’organisation de cette aventure qui s’est passé un peu en coulisse de mon encore saine conscience. Avec un peu de magie parfois, un peu par chance ici et là, de la mauvaise chance une seule fois, mais toujours en gardant la tête sobre et l’œil attentif et vigilant, je me suis volontairement prêté au jeu d’être disponible et ouvert positivement aux aléas de la route. Je soupçonne mon guide Christophe, de nous en avoir dit le moins possible, pour faire monter le suspense, pense-je, en le surveillant du coin de l’œil. Et mon dieu qu’il a réussi.

Dans le cas de Christophe, cela fait plus de 15 ans qu’il vient dans ce coin de planète et les Massaï le lui rendent bien en l’accueillant à grands coups d’accolades. Ils le surnomment affectueusement « papa Chris ». Je me dis, mais quelle vie il a menée et mène encore ce Francos-Québéco-Kenyan, et qu’a -t-il fait avec ces Massaï pour mériter tel respect. Un jour peut-être me racontera-il toutes ces aventures. Mais pour le moment revenons à notre but éléphantesque de rencontrer la bête.

À mon grand étonnement nous nous sommes retrouvés à l’extérieur des grands Portes du Parc nationale d’Amboseli, en plein territoire Massaï. On tourne sur une route de terre battue où nous regardons plein Sud, vers la Tanzanie, le tout surplombé par les presque 6 mille mètres, sa majesté le Kilimandjaro. Déjà je sais, je sens, que quelque chose se trame et que je me souviendrai longtemps de ce moment. Je dépose les caméras et sort ma tête à l’extérieur du Cruiser pour prendre tout l’air que mes poumons peuvent inspirer. Je regarde partout essayant d’être l’éponge la plus absorbante. À gauche, la brousse avec ses acacias, balaas, kigelias et les euphorbias candélabre foisonnent de partout, de l’autre, un horizon un peu plus désertique se dessine tout au loin. Le paysage est fabuleux, grandiose. Il est aussi teinté je réalise après coup, du fait que je sais que ce sont mes derniers moments en cette terre bénie de nature sauvage. Le bercail des éléphants est ici et j’y suis, me pince-je en le réalisant. Remettant mes lunettes pour empêcher les poussières d’entrer dans mes yeux, j’ai de la difficulté à détourner le regard du fabuleux et imposant volcan. Toute cette mystique, combien fables et récits ont hanté les premières communautés qui habitaient ces plaines au début de l’humanité. Combien d’histoires s’y déroulent encore en ce moment. Toutes ces histoires qui façonnent l’humain depuis la genèse de l’existence.

Les clichés clichés de ses magnifiques latitudes que j’ai étudié maintes fois durant tant d’années avant ce périple, toutes ces photos prises par tant d’autres photographes sont là…là devant moi. Comme sorti de contes récités par les plus talentueux aventuriers, j’étais en train de me perdre dans ces rêves éveillés, perdu un peu dans cette poésie flottante lorsque la Land Cruiser s’arrête brusquement. Sur la route, devant moi, non plus les antilopes, ni les zèbres, ni les oiseaux qui croisaient régulièrement le chemin mais bien lui, le grand, l’unique, Craig l’éléphant. Le plus grand des grands pachydermes de la région, du Kenya, de l’Afrique…que dis-je…le plus grand des SUPER BIG TUSKERS de la planète, croise la rue devant nous. À 4.20m (13.8 pieds) au garrot et pesant aux alentours de 7 tonnes, celui que nous pensions peut-être avoir la chance de voir ou d’apercevoir, est directement devant moi. J’ai des frissons, il est gigantesque. Le temps semble s’arrêter, se comprimer. Tous arrêtent et admirent la bête, le colosse. Je prends quelques images et le faible son de mon déclencheur me dérange. J’arrête. Je regarde, je contemple, j’avale ma salive et je ferme la bouche…je redéfini le mot "abasourdit" dans ma tête et je savoure le moment.

Silence…il passe.

Il n’émet aucun son. Il est ici chez lui. Je suis chez lui.

Et cela ne dura que quelques secondes. Je ca-po-te…Je photographie même ses fesses à mesure qu’il s’éloigne dans la savane. Je veux appuyer sur le bouton rewind de la vie.

Et Antony notre ami Massaï aux commandes de la Cruiser prononce les mots magiques : Not bad for a first time hey Vic!! Want to see some more?? Et il retourne la bagnole pour aller l’intercepter plus loin sur son chemin routinier. Nous ramassons le beau et grand gardien Daniel qui sera avec nous pour guider cette rencontre du troisième type. Et l’aventure reprend de plus belle car Craig ne fait que manger toute la journée durant. S’abreuve ici et là, se déplace aux mêmes endroits tous connus de notre Massaï et si jamais j’en ai la permission, je débarquerai de la Cruiser pour vivre mon rêve, encore non-rêvé, de photographier Craig à partir du sol.

Plusieurs manœuvres plus tard, Antony retrouve Craig stationné, loin de notre portée, à un point d’eau où il fera le plein de presque 200 litres. S’aspergera de boue fraîche et protectrice pour reprendre le chemin des herbes et buissons qu’il mangera tranquillement, dans cet environnement on ne peut plus envoûtant.

Des heures plus tard lorsque mes espoirs s’estompent dans un imaginaire qui divague entre la siesta et la faim, Daniel me dit : « …come, come follow me… » et je saute au sol avec mes caméras pour suivre d’un pas digne d’un membre de l’équipe policière SWAT, genou pliés, quadriceps tendus, chevilles se frottant contres les épines qui s’acharnent et m’ouvrent la peau au sang et moi je suis mon guide qui sait où se dirige le colosse. Derrière un immense buisson, Craig se gratte le dos contre un arbre et se dirige droit vers nous d’un pas calme. « .. Don’t worry Vic, he is a gentle giant but please NO sudden gestures ok!! » Me chuchote Daniel tout doucement se tenant derrière moi pour ne pas cacher mon angle de prise de vue. Je me suis dit : c’est sûr que Christophe l’a formé pour guider des photographes, et dieu qu’il a bien fait le boulot.

Et Craig prend la pose, s’asperge de terre et poussière et regarde autour de lui comme si tout était simplement OK. Plus tard j’ai appris que Daniel et Julius, nos guides/gardiens d’éléphants ont grandi avec les éléphants et que Craig les connaît et reconnaît de visu mais aussi reconnaît leurs odeurs corporelles depuis leur tout jeune âge. Aussi, Craig âgé 53 ans, est devenu la coqueluche et la légende d’Amboseli. La photographie de ce colosse n’est pas facile à réussir. En plus des permissions qui ne découlent pas d’un processus administratif mais bien d’une relation humaine, plusieurs autres conditions sont exigées entre guillemettes bien sûr, pour que ce soit une photo digne d’un pro. On ne peut pas payer sa place dans « la ligne » pour photographier Craig et rien ne garanti que les Massaï accepterons de vous y amener.

Au Kenya, le braconnage d’un éléphant quel qu’il soit est puni par la peine de mort. En Tanzanie on permet encore le « Big Game » qui consiste à autoriser la chasse moyennant un permis émis à fort prix. Ce qu’on appelle le « Super Tusker Trophy Hunting ». Je vous épargne les récits qui me donnent mal au ventre et me dégoûtent de cette soif on ne peu plus ridicule de certains humains désireux de se vanter de telles prouesses.

Continuant l’aventure, Daniel qui vient de m’offrir un bracelet, symbole d’amitié et secondé par Mulanti le Chef, on nous suggèrent et demandent de parler, partager, publier ce que ces aventures procurent en moi. Ce que je fais ici. De parler de leur coin de planète, de partager la beauté de l’endroit et de leur communauté. On nous encourage à inviter nos connaissances à aller faire un tour du côté d’Amboseli et du reste du Kenya. On nous encourage à aller admirer la beauté du continent oublié.

Aussi, je vous confie qu'on ne m’a jamais demandé de sou$. On m’a traité comme un des leurs et avec toutes les difficultés de communications, puisque les Massaï parlent le « Maa » entre eux et que peu perlent l’anglais, nous avons rit et partagé des moments absolument fantastiques et singuliers qui resteront gravés à tout jamais dans ma mémoire.

Ceci est un simple et long post sur FB où j’ai le plaisir de faire vivre quelques images de ma vie de photographe. Je pourrais bien sûr continuer de vous partager, tant sur l’incroyable et très forte émotion que cette rencontre a eue sur moi, que sur l’immense peine de constater l’incroyable déclin des big tuskers dû au braconnage.

Je conclue avec l’information que je juge aussi importante….

Il ne reste que 20/25 individus classifié Super Tuskers sur la planète. Ils se caractérisent par des défenses de plus de 45 kg/chacune. Ils jouent un rôle plus qu’important dans l’équilibre de l’environnement sauvage de cet immense lieu. Le ATE, Amboseli Trust for Elephants vise à protéger les éléphanteaux portant le gène des Big Tuskers pour éviter l’extinction des ces fantastiques animaux. La population des éléphants se porte d’ailleurs beaucoup mieux que dans les années 80-90. Le paiement de l’entrée au parc sert entre autres à la conservation de l’état sauvage et de ses communautés. Les revenus servent aussi à la protection des individus malades qui pourraient propager des infections. Plusieurs scientifiques sont aussi à l’emploi à temps plein pour faire les suivis correspondants à l’amélioration des conditions de vie des animaux ainsi qu’à éviter le braconnage. On y fait aussi la formation des guides pour la promotion de l’écotourisme et le tourisme culturel.

Je vous partage finalement ces images coups de cœur, qui sont le fruit de plusieurs années d’effort pour enfin avoir pu fouler le sol Kenyan et y photographier une petite partie du règne animal.

Un immense merci à Christophe et Antony…à mon collègue monomaniaque de lions Damien et aux gardes d’éléphant qui dévouent leurs vies entières à les protéger, Julius, David et Daniel.

Cette incroyable odyssée tire à sa fin et c’est non sans la gorge serrée que je m’en vais me plaindre la bouche pleine du côté de l’océan Indien à Diani Beach où je vais laisser la caméra se reposer pour aller me rafraîchir dans l’eau chaude de l’Afrique équatoriale.

On se croise aux Francos...!!

Victor LAMICH

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Jacques-André Dupont ​

Photogaphe animalier

Quebec - CANADA

En juin 2024, j'ai passé 12 jours inoubliables au Mara Major Camp pour un safari photo intense.

Plusieurs raisons m'ont poussé à choisir ce camp. Tout d'abord, il a été récemment rénové par le photographe animalier Christophe Dandurand. Connaissant personnellement Christophe, j'étais convaincu que le projet serait parfaitement mené à bien. Lui et son équipe de partenaires ont une vision claire : créer une expérience de safari authentique, adaptée aux photographes animaliers. Fait important, ils se sont également associés à Anthony, un guide masaï talentueux et expérimenté, et exploitent la caméra avec une équipe 100 % masaï. Cela garantit qu'une part importante des retombées économiques est directement reversée à la communauté locale.

Une autre raison est l'emplacement privilégié du camp, offrant un accès facile et rapide aux zones à forte densité de faune du Mara, minimisant les temps de trajet et maximisant les possibilités d'observation. Pendant mon séjour, j'ai été témoin de moments incroyables avec la faune, notamment des chasses palpitantes au lion et au guépard, des léopards, des servals et tous les autres animaux habituels et étonnants.

J'avais également confiance en Christophe pour ses guides de qualité, et je n'ai pas été déçu. Un grand merci à Anthony et Anelka ! Ils connaissaient les meilleurs spots photo et leur expertise a rendu chaque sortie productive et passionnante.

Les équipements du camp sont excellents : tentes confortables et propres avec eau chaude, bureaux pour la retouche photo, nombreuses prises pour recharger les batteries, et chaque tente dispose de son propre routeur Wi-Fi. Le camp fonctionne à l'énergie solaire et gère efficacement ses ressources, notamment l'eau et les produits locaux.

Côté nourriture, j'ai très bien mangé pendant mon séjour. Le chef a veillé à ma satisfaction, me proposant même une bière sans alcool ! Chaque repas était un vrai délice, composé d'ingrédients frais et délicieux.

Les espaces communs sont accueillants et confortables, avec une belle cheminée et des hamacs. Ces espaces étaient parfaits pour se détendre et partager des anecdotes avec les autres clients après une journée d'aventure.

L'équipe Masaï a fait tout son possible pour assurer mon bonheur. Leur hospitalité et leur chaleur étaient vraiment exceptionnelles. Chapeau !

Bien que le camp soit encore en travaux d'aménagement paysager, je suis convaincu qu'il deviendra bientôt une destination de choix. Leur engagement en faveur du développement durable et de la participation communautaire est louable, et j'ai hâte de découvrir leurs futurs projets.

À ajouter à votre liste de projets !

Jacques-André Dupont ​

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