Tolstoï le doux géant nous à quitté
- Chris Dandurand
- 5 mai
- 2 min de lecture
Disparu à l'âge de 51 ans à cause d'une blessure par lance d'un agriculteur local, Tolstoï, mon deuxième éléphant fétiche après Craig, était un véritable géant.
Lorsque les pluvieux week-ends d'avril viennent entacher mon moral, je replonge dans les bibliothèques du passé pour revivre les magnifiques moments que j'ai pu avoir auprès de tous ces animaux.
Ce matin, je feuilletais la bibliothèque LR "Kenya 2021" (plus de 1,3 téraoctets) et au jour 39 de mon séjour (en plein Covid), j'ai découvert un dossier intitulé « Amboseli matin Tolstoï », qui comporte 95 photos.
Deux clics suffisent pour me remémorer cette matinée de rêve, durant laquelle j’ai passé plus de 5 heures en sa présence.
Tolstoï était loin d'être aussi amical que Craig ; je ne pouvais que très rarement le photographier à pied en marchant près de lui.
La limite était de 30 mètres, grand maximum. De plus, il passait la majorité de son temps dans le parc (où il est totalement interdit de descendre du véhicule), contrairement à Craig qui, lui, passe sa vie en conservation avec les Massaïs.
Cette photo a été prise par la fenêtre de la voiture au 35 mm, Tolstoï n'étant qu'à quelques mètres de moi.
Peu de temps après mon séjour, Tolstoï nous quittait, laissant un grand vide dans le parc d'Amboseli.
Il laissait la place libre à Craig, devenu le dernier roi des éléphants dans ce parc, reconnu comme l'une des meilleures pouponnières à grandes défenses du Kenya.
Il me reste l'espoir que ses souvenirs continuent d'inspirer ceux qui aiment et protègent ces magnifiques créatures.
1/640.s - f8 - iso 80 - 35mm - Nikon D850 - Tamron SP 35mm f1.4 D.


Texte & photographies : Christophe Dandurand
Mara Major Camp – Masai Mara, Kenya
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